dimanche 28 janvier 2018

A partir de 1936 le Fascisme italien devint officiellement antisémite



Ce n’est qu’à partir de 1936 que le Fascisme italien devint officiellement antisémite

Avant la prise du pouvoir par Mussolini, les Juifs d’Italie étaient l’une des communautés les mieux intégrées d’Europe. Lors de l’unification italienne, en 1861, l’Etat fut fondé sur la laïcité permettant l’intégration de toutes les communautés.
En août  1934 Mussolini confia à la presse : « Le national-socialisme en Allemagne représente la barbarie sauvage et ce serait la fin de notre civilisation européenne si ce pays d’assassins et de pédérastes devait submerger le continent. » .
 L’antisémitisme semble initialement absent du fascisme. Ainsi, en 1929, dans un discours, le Duce affirma que les juifs étaient les plus romains des Italiens. En 1932, conversant avec l’écrivain et journaliste Ludwig, il réaffirma qu’il n’existait pas d’antisémitisme en Italie : « Il n’y a plus de races à l’état pur. Je ne crois pas qu’on puisse apporter la preuve biologique qu’une race est plus ou moins pure, plus ou moins supérieure. »

L’attitude du pouvoir fasciste vis-à-vis des Juifs changea à partir  de 1936.
Mussolini et Hitler instaurèrent un axe Rome-Berlin en 1936 mais il semblerait que les mesures antisémites en Italie ne furent pas prises  sous la pression des Allemands.
La guerre d’Éthiopie, en 1935-1936, marqua une première étape dans la mesure où elle introduisit la notion de race inférieure pour justifier la conquête . En avril 1937, une loi contre le métissage fut édictée .
Mussolini, voulut accélérer la transformation totalitaire de la société, c’est-à-dire créer l’ homme nouveau  qui ferait des Italiens un peuple discipliné, compact et solidaire. Il fallait régénérer la race et inventer le personnage du Juif anti-Italien .
Le 14 juillet 1938, le Giornale d’Italia publia un article intitulé « Le fascisme et les problèmes de la race ». On pouvait y lire : « Les races humaines existent ; il y a des races inférieures et supérieures ; le concept de race est purement biologique ; la population italienne est d’origine aryenne ; il est temps que les Italiens se déclarent franchement racistes ; les Juifs n’appartiennent pas à la race italienne. »
Le 22 août, un recensement spécial des Juifs fut ordonné. Le 7 septembre, les Juifs étrangers furent contraints de quitter le pays. Le 17 novembre fut publié un décret-loi visant les juifs nationaux. Des critères à la fois biologiques et religieux furent établis pour définir le Juif. Une série d’interdictions frappa la communauté juive : mariages avec des « aryens », service militaire, professions en rapport avec la Défense, emplois dans les administrations publiques .
En septembre 1940, le journal Libro et Moschetto publia une caricature dont la légende était : « Comment nous nous souviendrons du Juif en l’an 2000 ! » Elle représentait un Juif, au nez crochu, enfermé dans un bocal de formol. Sur ce bocal était apposé l’étiquette : « fetus judeum, fac-similé d’une sale race ayant vécu jusqu’en 1940 et exterminée ensuite par des hommes de génie. »
La politique antisémite  de persécution ne visait cependant pas l’extermination des Juifs. D’ailleurs, les autorités italiennes dans leurs zones d’occupation du sud-est de la France et en Croatie protégèrent non seulement les Juifs nationaux mais aussi les Juifs étrangers.
Une nouvelle évolution se produisit à partir de 1943, sous la République de Salo. C’est à cette époque-là que commencèrent les déportations des Juifs d’Italie. Ce fut d’autant plus aisé que les mesures antisémites prises par les fascistes depuis 1938 avaient préparé le terrain aux nazis. Dès le 16 septembre 1943, un premier convoi partit vers Auschwitz. En novembre, une rafle envoya 1022 habitants du ghetto de Rome à Auschwitz où 90 % furent assassinés dans les chambres à gaz.
Au total, ce sont 7 860 Juifs d’Italie qui furent exterminés, sur une population totale de 35 200  en 1943.
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Montefiore un philanthrope protosioniste


Montefiore un philanthrope protosioniste
Tous les visiteurs de Jérusalem connaissent  bien le Moulin de Montefiore. C’est un des moulins à vent que Montefiore avait fait construire à partir de 1857 afin d’approvisionner en farine la communauté juive extrêmement pauvre de Jérusalem .La calèche avec laquelle cet étonnant personnage circulait figure également à proximité dans une vitrine.
Moses Montefiore , Juif sépharade, naquit à Livourne en Italie en 1784.  Il grandit à Londres dans un milieu très religieux. Le fameux verset du psaume 137 de la Bible figurait dans sa chambre : « Si je t’oublie Jérusalem, que ma main droite m’oublie ! Que ma langue reste collée à mon palais ! … » et le nom de Jérusalem figurait dans ses armoiries. Il devint  par alliance le beau-frère de Nathan Meyer Rothschild. Avec son frère , il fonda une compagnie de gaz qui introduisit l’éclairage public dans beaucoup de grandes villes européennes. Il participa financièrement à de nombreuses entreprises et à  l’âge de 40 ans il se retira de ses affaires pour se consacrer totalement à ses œuvres philanthropiques. En 1837 ,il fut élu Shériff de Londres et la reine Victoria l’anoblit  en raison de ses actions humanitaires en faveur des communautés juives dans le monde. Pendant une quarantaine d’années il présida la communauté des juifs de Grande-Bretagne .
Son réseau de relations lui permettait de dialoguer aussi bien avec le Tsar Nicolas 1er qu’avec le Pape ou le Sultan d’Istanbul.
Montefiore acquit une réputation internationale en 1840 dans ce que l’on a appelé l’affaire de Damas où des juifs avaient été injustement accusés d’avoir assassiné un prêtre pour mêler son sang à du pain azyme. Il se rendit au Caire en compagnie de James  de Rothschild et d’Adolphe Crémieux et obtint la libération des juifs de Damas. Il fit de nombreux voyages en particulier en Russie, au Maroc, en Perse  pour essayer d’améliorer la condition des Juifs de ces pays. Montefiore effectua sept  voyages en Palestine entre 1827 et 1875
(1827 ,1838 ,1849 ,1855 ,1857 ,1866 ,1875). Son premier déplacement nécessita cinq mois et demi pour atteindre sa destination  et le retour dura quatre mois pour un séjour en Palestine de seulement 9 jours. Il fit son dernier voyage à l’âge de 91 ans .
Moins d’un siècle avant la création de l’État d’Israël ,le 15 août 1855 ,Moses Montefiore parvint à acheter les premières terres vendues à un juif par un notable ottoman. La transaction eut lieu avec Ahmed Agar Dizdar. L’homme connaissait Montefiore depuis plusieurs années et lorsque ce dernier lui demanda d’acheter un terrain à l’Ouest de la ville ,il lui répondit qu’en vertu et de leur ancienne amitié ce bien était déjà à lui : «  Ce terrain je te l’offre pour rien ». Montefiore insista pour payer ,se souvenant probablement que son ancêtre Abraham dans la Bible avait également tenu à payer à Macpéla un terrain que Ephron le Hittite voulait lui donner .Dizdar finit par accepter un millier de Livres Sterling. La première pierre d’un hôpital fut posée et plusieurs moulins à vent furent construits. Montefiore  avait obtenu du Sultan le droit d’acquérir des terres relevant du domaine  ottoman.
Montefiore a ainsi contribué à faire avancer la cause des Juifs bien avant la naissance du sionisme. Il mourut en 1885  à 101 ans .

水,运动和饮食

水,运动和饮食

着名的医学教授受到他的同事和学生的照顾; 尽管他们的细心照料,她的病情一小时一小时地恶化。

到期前不久,他说:“我留下三位伟大的医生......”然后一片寂静。

  他的随行人员正在聆听一个启示或一个方向来准备他的继承。 一些医生等待看到他们的名声,确认师父,其他年轻人希望被选中,提出在行业伟大的圈子...弯曲,垂死狂热,他们听到布鲁塞斯发表这些遗言:
“... 三位伟大的医生......水,运动和饮食。“

samedi 27 janvier 2018

L'eau, l'exercice et le régime

L'eau, l'exercice et le régime
Le célèbre Professeur Broussais était soigné par ses collègues et par ses élèves ; malgré leurs soins attentifs,son état s’aggravait d'heure en heure . 
Peu avant d’expirer , il dit :" je laisse derrière moi trois grands médecins …" puis un silence. Tout son entourage avait l'oreille   tendue attendant une révélation ou une direction pour préparer sa succession  . Certains  médecins attendaient de voir leur réputation confirmée par la maître, d' autres plus jeunes espéraient être cooptés et mis en avant dans le cercle des grands de la profession… Penchés, fébriles sur le moribond, ils entendirent Broussais prononcer ces  derniers mots :" … trois grands médecins… l’eau, l’exercice et la diète."

vendredi 19 janvier 2018

Les juifs des pays arabes furent aussi des réfugiés


Les juifs  des pays arabes furent aussi des réfugiés  

 A l’aube de l’année 2018, j’espère très sincèrement que la paix s’installera entre Israël et les pays arabes  qui ont tant de valeurs et d’intérêts communs.
J’espère aussi qu’ une solution sera trouvée au problème palestinien avec la constitution d’un état indépendant vivant en paix à côté d’Israël dans des frontières sûres et reconnues.
Le problème des réfugiés est douloureux mais  l’histoire nous montre qu’il y a eu des réfugiés dans les deux sens.
Il y avait avant 1945 un million de juifs vivant dans les pays arabes (sans prendre en  considération la Turquie et l’Iran qui sont des pays musulmans non  arabes).  De ce million il ne reste aujourd’hui qu’ environ 5000  personnes. Entre 1945 et 1960 ,   750 000 à 780 000 d’entre eux se sont réfugiés en Israël, soit un nombre sensiblement supérieur à celui des réfugiés palestiniens estimé à 600 000 habitants.
 Ces réfugiés ont pour la plupart perdu tous leurs biens . Certaines communautés juives étaient prospères en particulier les Irakiens dont tous les biens ont été confisqués en une nuit lors du vote du 2 Mars 1951. Ces populations ont eu beaucoup de difficultés à s’intégrer en Israël. . L’accueil des juifs des pays arabes (Irakiens, Syriens, Libyens , Marocains…) n’a pas été toujours très chaleureux de la part de l’intelligentsia ashkénaze.Combien d'années ont-ils passé sous des tentes ou dans des abris de fortune ?Il a fallu deux, voire trois générations pour que ces immigrés arrivent à trouver une place convenable dans la société israélienne. Comparativement , les juifs d’origine russe à la fin des années 80 ont été  bien mieux accueillis et  se sont plus facilement intégrés.
 Pourquoi   le problème de ces réfugiés juifs des pays arabes n’est jamais évoqué à l’ONU ?
Tous les réfugiés méritent d’être pris en compte et on ne peut avoir une vision unilatérale de l’histoire.
Je compatis pleinement avec ce Palestinien qui montre avec nostalgie la clé de sa maison de Jaffa mais beaucoup de Juifs de pays arabes ont aussi gardé la clé de leur ancienne demeure.