Déclinaisons
Certaines langues comportent
des déclinaisons avec des suffixes qui se modifient en fonction de la fonction
grammaticale du mot dans la phrase. Ces déclinaisons compliquent
l’apprentissage de la langue mais une fois bien intégrées ,elles permettent une
approche plus précise de la syntaxe de la phrase.
En latin il y a 6 cas :
nominatif, vocatif, accusatif, génitif, datif et ablatif
et 5 déclinaisons :
La première avec rosa comme
modèle
La deuxième avec dominus
La troisième avec avis
La quatrième avec manus
Et la cinquième avec dies.
En grec ancien il y a 5
cas : nominatif, vocatif, accusatif, génitif, datif (correspondant au
complément d’objet indirect, au
complément circonstanciel et au complément d’attribution) et 3 déclinaisons
En allemand il y a 4
cas : nominatif, accusatif (complément d’objet direct et changement de lieu ou d’ état), datif
(complément d’objet indirect et permanence de lieu ou d’état).La plupart des
noms se déclinent selon la déclinaison forte mais quelques noms masculins
peuvent se décliner selon la déclinaison faible.
En russe il y a 6 cas :
nominatif, génitif, datif, accusatif, instrumental ( complément de moyen ou
de durée), locatif et 3 déclinaisons.
Il y a 6 cas en polonais et 7
cas en croate, serbe, slovaque, tchèque et géorgien.
Le finnois est une langue particulièrement
compliquée comportant 15 cas : nominatif, génitif, accusatif,
partitif (objet ou action partiels),
inessif (dans, lieu situation)
elatif (de, lieu séparation)
, illatif (dans, direction)
adessif (à) , ablatif
(de), allatif, essif (comme)
translatif, instructif (avec) , abessif (sans)
comitatif (ensemble)