La Circoncision d'après Spinoza
Spinoza et la circoncision
Spinoza (1632 -1677) pourtant très critique face au rituel des religions et en particulier du judaïsme, ce qui lui vaudra d’être excommunié, accorde une importance capitale à la circoncision.
Il écrit à propos du signe de la circoncision dans son Traité théologico-politique : « Je l’estime d’une telle importance dans ce domaine que je me persuade qu’à lui seul il peut conserver cette nation pour l’éternité ; bien plus si les fondements de leur religion n’efféminaient pas leurs âmes, je croirais sans réserve qu’un jour, lorsque l’occasion leur en sera donnée, comme les choses humaines sont changeantes, ils rétabliront leur état, et Dieu les élira à nouveau. » Quelle étrange prémonition au 17è siècle du rétablissement d’un état juif !
La circoncision est un souvenir inscrit dans la chair et atteste du désir de le transmettre aux générations futures. La circoncision contrarie voire interdit l’oubli. Cette mémoire assurerait la persévérance de l’être et serait capable le jour venu de susciter chez les membres de ce peuple l’énergie nécessaire à la restauration de l’État.
Spinoza (1632 -1677) pourtant très critique face au rituel des religions et en particulier du judaïsme, ce qui lui vaudra d’être excommunié, accorde une importance capitale à la circoncision.
Il écrit à propos du signe de la circoncision dans son Traité théologico-politique : « Je l’estime d’une telle importance dans ce domaine que je me persuade qu’à lui seul il peut conserver cette nation pour l’éternité ; bien plus si les fondements de leur religion n’efféminaient pas leurs âmes, je croirais sans réserve qu’un jour, lorsque l’occasion leur en sera donnée, comme les choses humaines sont changeantes, ils rétabliront leur état, et Dieu les élira à nouveau. » Quelle étrange prémonition au 17è siècle du rétablissement d’un état juif !
La circoncision est un souvenir inscrit dans la chair et atteste du désir de le transmettre aux générations futures. La circoncision contrarie voire interdit l’oubli. Cette mémoire assurerait la persévérance de l’être et serait capable le jour venu de susciter chez les membres de ce peuple l’énergie nécessaire à la restauration de l’État.
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